Premier jour, Ajaccio

1er jour : Paris/Ajaccio en avion.

        Nous débarquons en début d'après-midi à Ajaccio, principale ville du département de Corse-du-sud. Nous sommes accueillis par la conférencière qui va nous faire découvrir les beautés de son pays.

        Elle nous emmène tout de suite à la découverte pédestre de la cité impériale en commençant par la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, en Corse "Santa Maria Assunta", dont la construction s'est terminée en 1593.

 

      La vue aérienne montre bien que la cathédrale est massive et assez petite.

     Le plan en croix latine comporte un transept à peine marqué, les trois nefs intérieures semblent trop courtes par rapport à leurs hauteur et largeur.

     Mais la façade baroque d'un bel ocre, le dôme imposant et les sept chapelles latérales richement ornées, méritent le coup d'oeil. 

"La minute encyclopédique" :

      A Ste Hélène, Napoléon mourant s'est souvenu de l'église de son enfance :

"Si l'on proscrit mon cadavre, comme on a proscrit ma personne, que l'on me refuse un peu de terre, je souhaite que l'on m'inhume auprès de mes ancêtres dans la cathédrale d'Ajaccio en Corse".

       Cette citation gravée sur une plaque de marbre rouge à l'entrée de la cathédrale permet de rappeler son importance dans la vie de l'Empereur. Napoléon y fut baptisé le 21 juillet 1771. La cathédrale abrita la chapelle funéraire de la famille Bonaparte jusqu'à la construction sous le Second Empire de la chapelle impériale.

 

      C'est ensuite la visite du palais du cardinal Joseph Fesch, oncle maternel de Napoléon Ier. Il se trouve au cœur du quartier “u Borgu”. Plutôt austère ce bâtiment !

      Heureusement l'intérieur regorge de trésors car il a été transformé en musée des Beaux-Arts de la ville d’Ajaccio à la fin des années 1850

        On y découvre l'histoire de la peinture depuis les Primitifs italiens jusqu'aux peintres corses contemporains. Nous pourrons admirer entre autres des œuvres de Botticelli ou Véronèse, mais bien sûr des tas d'oeuvres en rapport avec Napoléon, comme ce portrait représentant une de ses soeurs avec sa fille posant devant un paysage.

      Aînée des filles Bonaparte, Maria-Anna (1777-1820), dite Elisa, porte une robe "à chérusque" richement brodée de motifs végétaux et une parure en perles et diamants. La fillette, debout sur les genoux de sa mère, porte une simple tunique de soie dont la manche droire a glissé de l’épaule, dénudant en partie la poitrine. De sa main droite s’échappent des cartes ; sur chacune est inscrite une lettre de l’alphabet. Ces cartes, en tombant, forment le nom de l’Empereur : Napoléon...

(J'ai trouvé cette superbe description in napoleonsites.eu)

 

           Napoléon, né à Ajaccio le 15 août 1769, est célébré partout. On ne peut pas passer à côté d'au moins une de ses nombreuses statues lorsqu’on visite la Cité Impériale, comme sur la Place Foch ou la place d’Austerlitz. 

 

        Nous ne pouvons pas non plus manquer ensuite d'aller péleriner à la maison natale de l’Empereur à l’imposante façade au crépis ocre et aux volets verts. 

Pour bien la voir il faut chercher d'anciennes représentations, car elle est aujourd'hui située à l’angle de rues étroites, les rues Saint-Charles et Letizia, typiques du vieux centre historique d’Ajaccio. Donc pas de recul pour la photo !

    C'est un site incontournable à visiter ici. Elle contient un musée consacré à la famille Bonaparte en Corse.

 

     Nous continuons enfin la promenade jusqu'à la Citadelle, elle surplombe la mer. A Ajaccio la Méditerranée n’est jamais bien loin !

       Avec un peu de chance, ce soir nous bénéficierons d'une plendide vue sur les "îles sanguinaires". Ces quelques ilôts doivent justement leur nom aux couleurs du soleil couchant.